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Secouée par la violence des conditions climatiques, l’extinction de milliers d’espèces et l’épuisement de ses ressources, la Terre pousse un cri d’alarme.


Face à cette détresse et dans un ultime espoir de survie, les humains instaurent de nouvelles dispositions sociales. Si Callie et Kaya ont réussi à échapper à la terrible loi
Systra, en Amérique, les sanglantes purges imposent une terreur qui ne tient compte ni du genre ni de l’âge.
Depuis la disparition de leurs parents, Tessa veille sur son petit frère, Nolan, comme sur la prunelle de ses yeux. Seulement, à la Nouvelle New York, le danger est partout et quand Tessa décide de récupérer les points de mauvaise conduite de 
Nolan, injustement attribués, c’est sans surprise qu’elle voit son nom apparaître pourla prochaine purge.


La mort ou la fuite en terre hostile.
Elle est prête à tout pour lui.
Il est toute sa vie.

AUX ÉDITIONS PLUME BLANCHE...

Parution:   Mai 2023         Pages:  468            Prix papier:             Prix ebook: 

Thèmes: Dystopie - Famille - Loi - Voyage - Action

Extrait

Les bâtiments austères se confondaient avec le ciel envahi de nuages noirs.

Je courais à en perdre haleine, sans savoir où aller. Les battements de mon cœur résonnaient dans mes oreilles tandis que je remontais une avenue qui m’était inconnue. J’étais poursuivi. Perdu. Complètement terrifié à l’idée qu’ils me retrouvent.

Mes yeux rougis par la fatigue guettaient le moindre mouvement dans cette mer de grisaille. Les diverses émotions qui m’assaillaient me nouaient la gorge. Les seules constantes étaient l’adrénaline et la peur.

Cela faisait trois heures que je fuyais pour ma vie. Trois heures que l’on me traquait. À cause de mon nom : Jay Manson. Le jour de la Rançon, il s’était inscrit en grand sur l’écran de ma télé. Les lettres s’étaient affichées sur un fond écarlate et mon visage était apparu ensuite, dévoilant mon identité et mon sort à tous les citoyens de la ville.

En l’espace de quelques secondes, j’avais été condamné. Et maintenant, je purgeais ma peine.

Des sueurs froides coulèrent le long de mon dos et de mon torse lorsqu’une musique à glacer le sang déchira l’air. Mes yeux s’ouvrirent en grand et mon cœur manqua un battement. Cette mélodie, connue de tous, se propagea à ce moment-là dans toute Nouvelle York.

Les haut-parleurs de la ville faisaient en sorte qu’aucun citoyen ne puisse l’ignorer, peu importait l’endroit duquel on venait. Peu importait l’endroit dans lequel on se cachait. Dès qu’elle résonnait, les mains tremblaient; les pouls augmentaient; les respirations s’accéléraient.

Ce fut aussi mon cas, jusqu’au moment où la transmission s’arrêta.

Cela ne signifiait qu’une chose : le cauchemar pouvait véritablement commencer.

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